KINTSUGI 

Métaphore de transformation et de résilience

« Il y a de cela fort longtemps, vers la fin du XVè siècle, au Japon, un shogun possédait une magnifique tasse à thé, qu’il utilisait tous les jours pour boire son thé. Cette tasse à thé était vraiment spéciale à ses yeux, de par sa beauté, sa texture, sa jeunesse… il ne pouvait s’empêcher de l’aimer, de la caresser, de l’utiliser. Il lui avait même donné un nom : Suzanne.
Et puis, un jour, il mit tellement de fougue à vouloir l’empoigner, que cette tasse à thé lui glissa des mains et vint se briser sur le sol. Désormais, la tasse n’était plus qu’un amas de débris, de morceaux éparpillés au sol. Ce n’était plus la belle Suzanne, mais quelque chose d’étranger, d’inconnu, d’inutile, d’indigne. Quelque chose qu’on n’avait plus envie de regarder, de toucher, d’apprécier. Quelque chose qu’on pouvait jeter, dont on pouvait se débarrasser. Quelque chose qu’on pouvait faire disparaître à jamais.

[ ... ]

Monique LAURA - Lotus Coaching -Kintsugi
Monique LAURA - Lotus Coaching -Bouton de rose

L'INCESTE

Métaphore de transformation et de résilience

  « Ceci me rappelle…

L’histoire d’un Roi qui vivait avec sa femme et leur petite fille de 6 ans, Clara, dans un magnifique royaume qui avait été un temps riche et prospère. Un royaume qui vivait de la récolte des vignes que le Roi avait minutieusement plantées, fait tailler et soigner.

Et puis, durant une période de grande sécheresse, un jour de grand vent, un feu s’était déclenché et avait ravagé toutes les vignes, laissant le royaume et le Roi sans revenus et sans travail. 

La Reine, dont la famille était de riches viticulteurs de père en fils, décida d’entreprendre plusieurs voyages pour aller chercher auprès de son père et de ses frères, qui vivaient chacun dans des royaumes différents, des pieds de vigne pour reconstituer le vignoble perdu dans les flammes. 

Pendant ces différents voyages, la petite Clara restait au château sous les bons soins de son père le Roi. 

Ce Roi se languissait beaucoup de sa femme, se sentait souvent inutile durant ces longues journées sans travail. 

[ ... ]

PEURS SUITE À UN TRAUMATISME

Suggestion Post Hypnotique pour les limites et la protection en toute sécurité et autonomie

« Cette organisation se met en place. C’est comme si, à l’intérieur de toi, il y avait un vaste… champ… des possibles… Un champ, autrefois à la merci de la pluie, de la sécheresse, ou des crues de la rivière voisine.

Et maintenant, ce champ, tu as les capacités, les compétences, la force, le soutien et les outils, pour délimiter ses contours…

Pour cela, tu as décidé d’utiliser un système de rigoles… 

des rigoles, car elles ont deux utilités : la flexibilité et la capacité d’amener, ou pas, l’irrigation, l’eau nécessaire au champ… 
Ces rigoles, c’est toi qui fixent où elles se situent, leur profondeur… Tu peux décider, celles qui sont reliées entre elles, ou pas… Tu peux surveiller au fur et à mesure, la quantité d’eau qu’elles amènent, et l’irrigation qui se fait… et guider, aiguillonner le flux de l’eau… Tu peux aussi les creuser et laisser faire… Faire des essais, des réajustements… En totale autonomie… en totale confiance… en totale sécurité…

[ ... ]

Monique LAURA - Lotus Coaching -  Limites et protections
Monique LAURA - Lotus Coaching - L'exil

L'EXIL

Ces enfants de nulle part...

Le mot « exil » évoque souvent la guerre, la pauvreté, la faim, le manque de travail, le manque de moyens de subsistance, …
Le désespoir est si grand que pour ne pas mourir sur place, le choix de mourir en se mettant en route vers un horizon incertain ou d’errer loin de son pays d’origine est aussi doux que le miel qui s’écoule d’une ruche…

Le mot « exil » fait penser à la première génération qui avec le courage des pionniers, tente l’aventure de vivre quelques jours comme un lion que des centaines en mouton.

Mais qu’en est-il de de la deuxième génération ?

Celle déracinée en bas âge, ou dans l’âge tendre, ou encore née loin de ses frontières et de ses origines.

Elle est comme en suspens entre deux pays, celui qui n’a jamais été le sien, car omni et fuit par ses parents, et celui qui l’accueille sans jamais le considérer complètement comme sien.

C’est comme un arbre à moitié déraciné que chaque rafale de vent vient secouer un peu plus, 

[ ... ]